Iyadou Ag Leche, bassiste du groupe de rock saharien Tinariwen, est assis dans la cuisine du vaste loft d’un label proche du Père Lachaise, à Paris. Bastien Gsell, leur tour manager, prépare le thé sur un petit réchaud de camping. Il y a quelques heures, Iyadou était encore entre les zones de combats au Nord-Mali et les camps de réfugiés du sud algérien. Mi-janvier, il rentre du festival de Tombouctou avec d’autres membres du groupe. "Quand on est arrivé à Tessalit, ça tirait de partout. (…)
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